Une étude menée en Angleterre auprès de 200 enfants semble démontrer que les smartphones sont responsables de la prolifération des poux dans les écoles. Les appareils mobiles incitent les jeunes gens à se réunir pour prendre des selfies, offrant aux poux l’opportunité de bondir d’une tête à l’autre.
On savait que les selfies pouvaient faciliter le vol d’empreintes digitales, mais il semblerait que ce ne soit pas le seul danger. Sur les 200 écoliers passés en revue dans le cadre d’une étude présentée lors de la British Association of Dermatologists de Liverpool, il a été découvert que ceux qui possèdent un smartphone ou une tablette ont deux fois plus de chances d’avoir des poux. Ainsi, sur les 98 enfants qui n’ont pas d’appareil mobile, seuls 29 avaient des poux (29,5%), contre 65 sur les 104 qui en ont un (62,5%).
Près de la moitié des participants (91) avaient eu des poux au cours des cinq dernières années, soit 22 fois plus qu’avant l’époque des smartphones. Cette augmentation massive semble directement liée à l’essor des smartphones. Les jeunes qui utilisent ces appareils ont tendance à se réunir et à se serrer, voire même à coller leurs têtes pour prendre des selfies de groupe.